Les erreurs à éviter pour la rédaction de son mémoire technique

En premier lieu, éviter de vouloir à tout prix rechercher un « mémoire type sur internet » pour ensuite le copier-coller et le modifier avant de l’utiliser à vos fins. Il n’existe pas de mémoire type à cet effet ! A chaque offre, on doit rédiger un mémoire technique conséquent qui répond à ses critères.

Il est assez difficile de définir les critères idéals d’un bon mémoire technique. Par contre, on peut définir les erreurs à éviter pour arriver à rédiger un mémoire qui puisse faire ses effets envers l’acheteur.

Ne plus penser au mémoire technique type

Il existe des types de mémoire technique en fonction des attentes du demandeur. Pourtant, ces attentes changent d’une offre à une offre, c’est pourtant, il est impossible de définir à l’avance un mémoire technique type à un quelconque appel d’offres. Sachez que les adjudicateurs prennent le temps de scruter avec minutie l’ensemble des documents que vous livrez pour votre soumission, et plus particulièrement, le document technique. Si avant, le prix proposé était l’un des critères majoritaires de la sélection d’un appel d’offres, actuellement, les demandeurs se concentrent plus sur les capacités techniques et relationnelles de l’entreprise. Et pour valoriser ses capacités techniques, il n’y a rien de mieux que la rédaction d’un mémoire technique de qualité.

Les erreurs notoires à strictement éviter

Commencer la rédaction d’un mémoire technique avec la page prédéfinie d’une candidature que vous avez déjà rédigée précédemment est une erreur fatale à éviter. Pourtant, de nombreuses entreprises utilisent cette technique pour décrocher une offre, surtout dans le domaine du marché public. Cette méthode n’est efficace que dans de rares occasions. L’objectif de cette approche est d’identifier directement l’entreprise postulante à partir de sa première page. Pourtant, il n’y a rien de mieux que l’exposition des capacités et des compétences techniques pour imposer sa signature.

Autre erreur à éviter, autant que possible, diversifier les mémoires techniques que vous allez présenter à un même acheteur. Bannissez les mises en forme, les plans, les méthodes et les approches classiques et prédéfinies. L’acheteur aura tout de suite une mauvaise impression concernant votre offre.

Une rédaction monotone et monologue

La meilleure façon de convaincre les adjudicateurs est de proscrire les types de rédaction monotones et monologues en rédigeant votre offre. Même si les notes ne seront pas distribuées, vous devez opter pour des arguments organisés et biens explicités. Cependant, comment identifier les attentes des adjudicateurs ? Il vous suffit de vous mettre à leur place en répondant à ces quelques questions : qu’attendez-vous des prestataires de l’appel d’offres ? Sur une note combinée sur 10, vous évaluerez le fond et l’aspect de l’offre à combien chacun ? En tout état de cause, le contexte du mémoire technique revient à sa valeur rédactionnelle et son fond.

En dernier point, sachez qu’un mémoire technique sans personnalisation n’a aucune chance de remporter un marché. De ce fait, il est important d’ajouter une valeur personnelle à votre document.

Si vous avez des problèmes dans la rédaction de votre mémoire technique, vous pouvez faire appel à des professionnels des marchés publics pour le rédiger à votre place. Vous n’avez qu’à fournir les éléments essentiels qui caractérisent votre entreprise, ils se chargeront du reste.