Bien que la fiabilité soit la considération la plus importante lors de l’évaluation des chaudières et des chauffe-eau, la décision de réparer ou de changer le chaudière de votre maison est principalement motivée par l’efficacité.
Ce sont les économies réalisées grâce à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle qui guident cette décision. L’installation obtient-elle un taux de rendement plus élevé en maintenant l’existant ou en le remplaçant ?
Il ne fait aucun doute qu’une nouvelle chaudière a une efficacité de fonctionnement supérieure à celle qui a même 10 ans.
Les améliorations apportées à la conception des chaudières et aux systèmes de contrôle poussent les efficacités de fonctionnement saisonnières toujours plus élevées.
Tenez compte des petites pertes d’efficacité de fonctionnement dues à l’usure et au vieillissement normaux, et les gestionnaires peuvent obtenir des augmentations significatives de l’efficacité simplement en remplaçant une chaudière.
La question est de savoir si les augmentations sont suffisantes pour justifier le remplacement.
Pour faire une comparaison, les responsables doivent évaluer les performances de l’unité installée. Tout d’abord, ils peuvent s’assurer que l’unité installée est exempte de défauts faciles à corriger et qu’elle fonctionne correctement. Suivant les recommandations du fabricant, les techniciens doivent effectuer les tâches suivantes :
Réglage du brûleur. Un réglage correct du brûleur est essentiel pour un fonctionnement sûr et efficace. La saleté et l’usure du brûleur modifieront les performances, tout comme les variations de la pression du carburant.
Étalonnage de contrôle. Le bon fonctionnement de la commande de la chaudière est essentiel pour la sécurité et les performances.
Les techniciens doivent tester toutes les commandes de sécurité et tester le système de contrôle sur l’ensemble du champ de tir pour s’assurer qu’il est correctement configuré.
Nettoyage. Tout type d’accumulation sur les surfaces de transfert de chaleur de la chaudière, comme la suie ou le tartre, diminue l’efficacité de fonctionnement, de sorte que les techniciens doivent inspecter et nettoyer toutes les surfaces si nécessaire.
Contrôles internes. Pour les grandes chaudières, les techniciens doivent inspecter tous les matériaux réfractaires pour les fissures et l’érosion, et ils doivent vérifier les tubes pour l’érosion, la corrosion, l’accumulation de tartre, la fissuration et la surchauffe.
Une fois que les techniciens ont inspecté la chaudière et corrigé les défauts, les gestionnaires peuvent tester l’efficacité de la chaudière en suivant les procédures recommandées par le fabricant.
Dans la plupart des cas, le test indiquera l’efficacité de la combustion de la chaudière et les responsables pourront la comparer aux données fournies par le fabricant lorsque la chaudière était neuve ou aux chiffres moyens de l’industrie.
Par exemple, les chaudières plus anciennes ont une efficacité de combustion typique de 80 à 85 %, tandis que les nouvelles chaudières à condensation ont généralement une cote d’efficacité de l’ordre de 90 à 92 %.
Si un responsable constate qu’une chaudière est toujours en bon état et fonctionne assez efficacement, envisagez de remettre l’unité en service plutôt que de la remplacer.
Le rétro commission fournit un examen détaillé des équipements installés, des charges connectées, de la nature de ces charges, de l’historique de maintenance et des performances de fonctionnement. Les gestionnaires ont déjà recueilli une grande partie des données nécessaires.
Le rétro commission identifie également les étapes que les opérateurs et le personnel de maintenance peuvent prendre pour améliorer les performances, la fiabilité et l’efficacité opérationnelle.
Certaines étapes sont procédurales et peuvent être mises en œuvre sans frais, tandis que d’autres peuvent nécessiter le remplacement de composants ou des tâches de maintenance supplémentaires.
Considérations relatives à la configuration
Lorsqu’ils envisagent de réparer ou de remplacer une chaudière à Paris 19 éme, les gestionnaires doivent tenir compte de la configuration du système de chauffage relié à la chaudière.
Cet équipement ne fonctionne pas tout seul. Il fait partie d’un système, et la configuration de ce système détermine souvent l’efficacité de son fonctionnement.
Par exemple, bien que l’efficacité de la combustion révèle l’efficacité avec laquelle la chaudière brûle du carburant, ce n’est pas la meilleure indication de l’efficacité.
Les chaudières doivent fonctionner sur une plage de charges de chauffage et répondre à différentes charges de chauffage, ce qui a un impact sur son efficacité pendant toute la saison de chauffage.
Cette efficacité saisonnière de la chaudière a le plus grand impact sur les coûts énergétiques.
Certaines chaudières réagissent à des charges variables en ajustant le taux d’allumage du brûleur, tandis que d’autres éteignent simplement le brûleur jusqu’à ce qu’une chaleur supplémentaire soit requise.
Lorsque la chaudière s’éteint, la chaleur continue de rayonner de l’enveloppe de la chaudière et l’air continue de circuler à travers la chaudière, la refroidissant.
Lorsque la chaudière se rallume, elle doit dépenser de l’énergie pour récupérer ces pertes. Plus les cycles sont fréquents, plus les pertes sont importantes et plus le rendement saisonnier de l’unité est faible.
La modification de la configuration du système peut réduire ces pertes. Au lieu de remplacer les chaudières une par une, les gestionnaires devraient envisager d’installer deux ou même trois chaudières plus petites.
Les conditions de faible charge ne nécessitent qu’une seule chaudière pour fonctionner. Avec une capacité plus petite, le cycle sera réduit et l’efficacité saisonnière augmentera.
Au fur et à mesure que la charge augmente, les chaudières restantes peuvent être mises en ligne au besoin. Plusieurs chaudières offrent également l’avantage de la redondance, de sorte que la panne d’une seule chaudière n’arrêtera pas l’ensemble du système de chauffage.
Les gestionnaires ne doivent pas non plus négliger d’autres composants du système lors de l’évaluation des chaudières.
Pompes, canalisations, conduites et pompes de retour de condensats, isolation, conduits de chaudière et appareils terminaux influent sur les performances globales du système de chauffage alimenté par la chaudière.
Au fil du temps, les besoins de chauffage de l’établissement ont très probablement changé. Les changements affecteront chacun de ces composants, et les résultats affecteront le dimensionnement et le fonctionnement de la chaudière.